jeudi 1 octobre 2009
Communiqué de la 12ème CNU - 30 Septembre 2009
Communiqué de la 12e Coordination Nationale des Universités,
réunie à l’université Paris 8-St Denis le 30 septembre 2009 :
"Nous avons encore plus de raisons d’être en colère et de nous battre que l’an dernier"
En convoquant ce 30 septembre une nouvelle Coordination Nationale des Universités en lutte, nous réaffirmons notre refus de la loi LRU que, depuis deux ans, le gouvernement cherche à nous imposer. Les raisons de notre engagement persistent, le mécontentement de toutes les composantes de la communauté universitaire est demeuré tel qu’il était en février 2009 lorsqu’a été lancé le mot d’ordre d’arrêt de l’université.
Le maintien de la Coordination Nationale des universités en lutte apporte ainsi un premier démenti aux efforts de propagande orchestrés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. La CNU continue à dénoncer cette réforme qui contrevient fortement à l’idée que nous nous faisons des missions de l’université, qui affaiblit le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche et qui, au-delà, contribue au démantèlement de l’éducation nationale.
La CNU réaffirme ses revendications du semestre passé et appelle dans l’immédiat :
- à organiser des AG dans les universités avec élection de mandatés à la CNU, et des réunions interprofessionnelles ;
- à lutter contre la loi LRU en refusant le passage aux RCE, la cession du patrimoine immobilier et les heures complémentaires ;
- à combattre la logique de la gestion des ressources humaines appliquée à l’université et à la recherche, fondée sur l’idéologie de l’évaluation individuelle (primes individualisées, entretiens professionnels des BIATOSS, modulations de service), situation aggravée par la loi dite de « mobilité » des fonctionnaires votée cet été ;
- à refuser la dégradation de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés
- en bloquant l’élaboration et la remontée des maquettes « métiers de l’enseignement », que ce soit sous la forme de spécialité, mention ou parcours
- en dénonçant les dangers des mesures transitoires
- en refusant d’appliquer les nouvelles modalités des stages.
Afin d’assurer la convergence de ces divers modes de résistance, afin de rappeler au ministère que la réprobation envers sa politique est largement partagée par les membres de la communauté universitaire, afin de promouvoir la démocratie au sein de nos établissements, afin de défendre les statuts de fonctionnaires pour tous ceux qui y travaillent, afin de défendre l’existence d’une université ouverte à tous et de favoriser l’insertion des jeunes chercheurs et doctorants, la Coordination Nationale des Universités en lutte va poursuivre son action en collaboration avec les organisations syndicales, les associations et sociétés savantes impliquées dans cette dynamique.
Nous appelons à une journée nationale de manifestations le 17 Novembre et à la 13ème CNU le 27 octobre (Paris IV ou X ?)
Rappel:
3 octobre : coordination BIATOSS (Maison des syndicats, Paris 6)
7 octobre : Journée internationale du travail décent
10 octobre : AG de SLU à Paris 7 (site Olympiade)
17 octobre : réunion des sociétés savantes sur les réformes en cours (Institut Poincaré)
semaine du 22 octobre : appel à des débats sur les réformes en cours dans les universités
27 octobre : prochaine CNU
lundi 28 septembre 2009
LRU saison 3!
Les points abordés seront :
- les textes de loi ratifiés cet été
- choix sur l'envoi ou non d'un représentant étudiant à la Coordination Nationale des Universités (CNU) qui se tiendra le Mercredi 30 Septembre à Paris 8
- résumé des actions de l'an dernier, situation actuelle ...
Venez nombreux nous rencontrer et vous informer!
samedi 19 septembre 2009
ce qui est fait... et ce qu'il reste à faire
Avant toute chose on se doit d'informer ceux qui arrivent et intègrent cette année le système universitaire ou bien tous ceux que ça intéresse, on se doit de leur expliquer ce qui les attend.
Dans cette article on vous fait donc la liste de toutes les loi/décrêts/arrêtés qui sont passé entre juin et aout cet été, sans surprise bien sur, et tout ce contre quoi nous nous sommes battus cette année. Prenez le temps de lire, de relire et de bien comprendre la caractère gravissime de tous ces textes.
source : http://cmp-upv.blogspot.com/2009/09/sauvons-luniversite-newsletter-n-21.html
Une loi, 7 décrets, 3 arrêtés : faites chauffer le parapheur !
a. Loi sur la mobilité des fonctionnaires.
Sous prétexte d’introduire une gestion des ressources humaines plus moderne et plus efficace (notamment pour faciliter les passages d'un corps ou d'une fonction publique à l'autre), cette loi prévoit qu'un agent dont le poste est supprimé sera mis « en disponibilité » sans salaire, ou à la retraite, s'il refuse trois propositions de mutation consécutives. Le texte fait aussi polémique en autorisant le recours à l'intérim dans la fonction publique d'État et dans la territoriale. Par petites touches, c’est ainsi une partie essentielle du cadre posé par le statut des fonctionnaires qui est remis en cause.
b. Décrets « Mastérisation et réforme de la formation des enseignants ». (IUFM)
Ces décrets ont été publiés sans attendre la concertation encore annoncée par Luc Chatel à la fin du mois d’août. Si cette nouvelle organisation de la formation doit être « négociée », quel est donc le sens des six décrets, sinon de rendre irréversible un processus de transformation radicale que nous avons unanimement rejeté au cours des quatre mois de conflit universitaire ?
De toute évidence, la négociation est fortement encadrée. En effet, les décrets, dont la rédaction frise parfois l’indigence, fixent certains éléments de la « réforme ». Il est prévu que le concours soit ouvert à quatre années validées, soit après le M1 (ce qui exclut de pouvoir passer le concours avant le début du M2, y compris la simple admissibilité).
En ce qui concerne les certifiés, le texte précise que : « Peuvent se présenter au concours externe : 1° Les candidats justifiant, à la date de clôture des registres d'inscription, d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre de l'éducation ; 2° Les candidats justifiant, à la date de clôture des registres d'inscription, qu'ils sont inscrits en dernière année d'études en vue de l'obtention d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre chargé de l'éducation ; 3° Les candidats ayant ou ayant eu la qualité de cadre au sens de la convention collective du travail dont ils relèvent ou dont ils relevaient, justifiant, à la date de clôture des registres d'inscription, de cinq années de pratique professionnelle effectuées en leur qualité de cadre. Pour être nommés dans le corps des professeurs certifiés, les candidats mentionnés au 2° du I ayant subi avec succès les épreuves du concours externe doivent justifier, au même titre que les candidats mentionnés au 1°, d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre chargé de l'éducation. Ceux qui ne peuvent justifier desdits titres ou diplômes lors de la rentrée suivant leur réussite au concours gardent le bénéfice de celui-ci jusqu'à la rentrée scolaire suivante. S'ils justifient alors de l'un de ces titres ou diplômes, ils peuvent être nommés en qualité de fonctionnaires stagiaires. Dans le cas contraire, ils perdent le bénéfice du concours et ne peuvent être nommés ».
Les agrégés devront quant à eux être titulaires d'un master 2 pour se présenter au concours, et non plus seulement de l'ancienne maîtrise.
Rien n’a donc été modifié des aspects de la réforme qui étaient refusés. Au contraire, le texte entérine le fait que, alors que jusqu’à présent les étudiants passaient un diplôme puis des concours, ils devront désormais passer en même temps diplômes et concours, d’où d’insolubles questions de définition des uns et des autres et leur commun affaiblissement à terme.
En outre, il n’est plus fait mention des IUFM pour ce qui concerne l'année de stage des lauréats des concours : l’ancien texte ainsi formulé : « les professeurs ... stagiaires sont soumis à un stage d'une année au cours duquel ils reçoivent une formation professionnelle initiale dans les instituts universitaires de formation des maîtres. Le stage est évalué selon des modalités fixées par un arrêté du ministre chargé de l'éducation », devient : « Le stage a une durée d'un an. Au cours de leur stage, les professeurs stagiaires bénéficient d'une formation dispensée, dans le cadre des orientations définies par l'État, sous la forme d'actions organisées à l'université, d'un tutorat, ainsi que, le cas échéant, d'autres types d'actions d'accompagnement. Les modalités du stage et les conditions de son évaluation sont arrêtées par le ministre chargé de l'éducation ». Le décret est ainsi particulièrement vague et laisse les mains entièrement libres au ministère. Les questions de l’avenir des IUFM comme de celui des masters restent donc posées.
c. Arrêté sur la mobilité partielle entre organismes publics de recherche et universités : la rotation des cadres sauce Pécresse.
Décret n° 2009-994 du 20 août 2009 modifiant le décret n° 2001-935 du 11 octobre 2001 instituant une prime de mobilité pédagogique vers l'enseignement supérieur en faveur des directeurs de recherche et Arrêté du 20 août 2009 modifiant l'arrêté du 11 octobre 2001 fixant le taux de la prime de mobilité pédagogique vers l'enseignement supérieur instituée en faveur des directeurs de recherche
La possibilité de faire des cycles de cours à l’université pour les chercheurs moyennant une prime pose la question d’un rapprochement subreptice des statuts de chercheur et d’enseignant-chercheur et, surtout, ne dit rien des formes que peut prendre l’organisation de cette mobilité des enseignements : qui prend l’initiative ? qui sollicite ? qui accepte la candidature ? est-ce un droit ouvert pour les chercheurs ? quel est le lien entre les nécessités de la carte des formations et les propositions de cours ? selon quelles procédures ? de quel budget la prime proviendrait-elle (université, CNRS) ?
d. Gestion présidentielle arbitraire des carrières ? Trop gros pour être vrai ?
Arrêté du 27 juillet 2009 portant délégation de pouvoirs en matière de recrutement et de gestion des professeurs des universités et des maîtres de conférences (publié le 4 août 2009 au JORF).
S’agit-il d’une délégation de signature purement technique ou de conférer aux présidents d’université le pouvoir de décider de l’ensemble des actes relatifs aux carrières des universitaires ? En fonction des actes concernés, cet arrêté peut être appréhendé comme relevant de l’une ou de l’autre catégorie. Tous les actes de gestion scientifique, pédagogique et salariale des enseignants-chercheurs dépendent désormais de la seule signature du président. Or le texte est lapidaire et lacunaire : il ne contient aucune précision sur les voies et moyens dont disposerait un enseignant-chercheur en cas de refus de signature présidentielle pour certains actes. Il semble offrir en l’état aux présidents un pouvoir de nuisance considérable sur les carrières.
Le référentiel d’équivalences horaires : tout le pouvoir à la DRH ?
Arrêté du 31 juillet 2009 (publié le 14 août au JORF) approuvant le référentiel national d’équivalences horaires.
Il ouvre la porte à des traitements différenciés selon les universités, leur capacité financière et leurs ressources humaines. Il introduit dans l’université une des armes préférées du Medef pour « alégaliser » les relations sociales : la charte.
Il est indiqué que la charte (qui organise elle-même la déclinaison des forfaits) est « élaborée par l’établissement », sans plus de précision. Or l’article 3 du décret stipule que « le directeur général des ressources humaines est chargé de l’exécution du présent arrêté ». Faut-il dès lors comprendre que la DRH a désormais la haute main sur l’évaluation de l’ensemble des activités et responsabilités hors toute intervention des conseils centraux ? La mention d’une intervention du CA dans un seul cas de figure (base minimale pour forfait d’encadrement de stage) tend à prouver que, a contrario, le CA n’intervient pas dans la fixation desdits forfaits qui relèveraient donc exclusivement de la DRH.
Toutes les catégories de décharges horaires envisagées par le texte (sauf la rémunération des présidents d’université, qui reste basée sur un référentiel national !) seront déterminées au sein de chaque université sur la base d’un forfait. Le texte prévoit pour chaque université l’établissement de 34 à 36 forfaits différents selon les activités, chaque forfait devant envisager le cas échéant des différenciations disciplinaires ou, à tout le moins, une grille couvrant l’ensemble des cas de figure.
Le référentiel contient en outre un certain nombre de dispositifs pernicieux : en particulier les primes pour « encadrement de mémoires et thèses » qui sont fonction du nombre de thèses soutenues, des décharges « grands équipements » fonction de la taille, de la technicité et de la fréquentation des équipements.
Enfin, le référentiel ne mentionne toujours pas les décharges au titre de l’appartenance aux conseils centraux.
Et pour finir sur le contrat doctoral:
source: http://www.fabula.org/actualites/article28805.php
Deux modifications majeures du statut des doctorants financés sont prévues :
D'une part, le contrat doctoral prévoit désormais que le Président de l'Université ou le Directeur de l'Etablissement contractant pourra exiger de tout doctorant financé une contrepartie pouvant consister en l'enseignement de soixante-quatre heures de travaux dirigés, l'accomplissement de tâches administratives ou bien la réalisation de travaux d'expertises.
D'autre part, dans la ligne directe des réformes proposées dans le cadre de la loi sur l'autonomie des Universités, les doctorants contractuels seront directement recrutés par les Présidents d'Université, sur proposition du directeur de l'école doctorale, et non plus par une commission de pairs.
En premier lieu, le projet de décret affirme clairement qu'une partie des doctorants contractuels se verront contraints d'effectuer des tâches administratives OU des charges d'enseignement alors que d'autres en seront dispensés. Dans le même temps, le texte ne fait nullement mention d'une possible compensation financière. Il y a là une inégalité manifeste et arbitraire entre doctorants, qui constitue un recul par rapport aux contrats d'allocataire et d'allocataire-moniteur qui distinguaient la rémunération liée à l'enseignement de celle liée à la recherche.
Deuxièmement, la marginalisation du corps enseignant dans le processus de recrutement des doctorants contractuels, au bénéfice des Présidents d'Université, laisse entrevoir la possibilité d'un affaiblissement des exigences scientifiques comme seuls critères de sélection.
Enfin, le contrat d'allocation de recherche qui était de trois ans se voit remplacé par un contrat d'un an renouvelable deux ou trois fois : on peut légitimement craindre que la reconduction des contrats doctoraux d'une année sur l'autre dépende plus des contraintes budgétaires des laboratoires que d'évaluations scientifiques rigoureuses.
ça en fait beaucoup c'est certain, aujourd'hui on attend simplement de voir ce que la gouvernement va nous trouver pour la rentrée comme nouvelles idées qui seront pour notre bien! A bon entendeur!
mercredi 16 septembre 2009
rentrée 2009-2010
bonjour a tous!!
l'année universitaire 2008-2009 a été marquée par le plus long mouvement étudiant que les facultés françaises ai connuent. l'entêtement du gouvernement est venu a bout de ce mécontentement général en tentant d'essouffler le mouvement jusqu'aux vacances scolaire.
le comité de mobilisation de la faculté de saint jerome ne veut pas baisser les bras et doit se préparer a faire face a de nouvelles attaques visant a rendre l'enseignement public de plus en plus destiné à une élite française
ce mouvement n'existe que pour essayer de préserver l'accès des connaissances au plus grand nombre, mais aussi à refuser une plus grande précarisation de la vie étudiante.
le CM de saint jerome est joignable par e-mail a l'adresse cm.st.je@gmail.com, sur facebook grâce au profil "comité saint jerome".
nous vous souhaitons une bonne rentrée, ainsi qu'une bonne année universitaire!
mardi 7 avril 2009
rectificatif d'information
Je viens de recevoir une explication sur le point d’info :
· Marc Pena, président d’université, a maintenu un conseil d’UFR malgré l’absence du Corum, avec pour seul personnalité extérieure l’ancien président d’Université M. Pfeiffer. Le Corum a décidé de quitter le conseil sans signer la liste de présence après que l’actuel président est décidé de ne pas accepter la présence d’étudiants étranger élu (avec 50% de participation, pour info les élections étudiantes monte à 5% d’habitude) récemment. Ces étudiant n’ont pas été accepté pour des termes « d’irrégularité » dans le scrutin de vote….. Est-ce cela qui nous attend dans les années à venir ?
« Un commentaire à propos de cette partie de compte-rendu : ce n'est pas tout à fait ce qui a été dit, et ce n'est pas la réalité.
Il s'agit en fait de l'UFR IEFEE dont le directeur est M. Ghévontian, par ailleurs aussi vice-président aux affaires juridiques à U3. Cette UFR fonctionnait depuis plusieurs années sans représentant étudiant. Marc Péna a demandé que des élections soient organisées, et c'est ce qui s'est passé. Deux listes d'étudiants étaient en concurrence : la liste "maison" (Ghévontian + Péna), et une liste "autres". C'est cette deuxième liste qui est arrivée en tête, et de loin, obtenant 7 élus sur 8. Lundi matin, le conseil d'UFR s'est tenu, mais M. Ghévontian a refusé l'accès aux élus étudiants sous prétexte que les élections n'avaient pas été valides. Du coup, quelques élus enseignants-chercheurs n'ont pas voulu participer au conseil d'UFR, ce qui fait que le quorum n'était pas atteint. Le conseil s'est tout de même tenu, avec en particulier comme "personnalité extérieure" M. Peiffer, ancien président d'U3 (pendant un an, juste avant Bourdon).»
Je m’excuse si j’ai pu choquer quelqu’un à la lecture de ce passage mais n’étant pas au courant de ce qui c’est passé, je n’est pu rectifier le discourt (et ma prise de note) tenu à cet égard. Je tiens à rappeler que je ne fais que retranscrire les paroles des intervenants telles quelles le sont prononcés sans y mettre mon avis personnel. Mais je suis tout ouïe pour des correctifs que je me ferais une joie de transmettre.
Bonne soirée.
Cordialement.
cr ag lundi 6 avril 2009
I – Actualité.
· Les président d’UFM ont décrété que la dernière mouture du décret sur la Masterisation n’était pas applicable pour Septembre 09, le texte d’origine ayant été trop modifié et de ce fait trop difficile à mettre en place.
· Aucun recul sur le fond des réformes a été fait par le gouvernement, seul quelques broutilles ont été modifié (même si 130 postes CNRS ont été rajouté).
· Cela fait 9 semaines que certains départements de la Fac de lettre d’Aix sont en grève (aucun cours n’a été assuré)
· A Toulouse des AG ont commencé à voter la validation du semestre pair (les EC sont en pour parlé avec l’administration). Plus d’info dans le fichier joint (pris dans le 20mn modifié par mes soins).
· Marc Pena, président d’université, a maintenu un conseil d’UFR malgré l’absence du Corum, avec pour seul personnalité extérieure l’ancien président d’Université M. Pfeiffer. Le Corum a décidé de quitter le conseil sans signer la liste de présence après que l’actuel président est décidé de ne pas accepter la présence d’étudiants étranger élu (avec 50% de participation, pour info les élections étudiantes monte à 5% d’habitude) récemment. Ces étudiant n’ont pas été accepté pour des termes « d’irrégularité » dans le scrutin de vote….. Est-ce cela qui nous attend dans les années à venir ?
· Le 12 Mai aura lieu un débat sur l’enseignement et la recherche avec la participation de politique (qui auront bien voulu faire le déplacement) à St Jérôme.
· 5 élus de l’AG ont écris au différentes collectivités locales (mairie de secteur, mairie de Marseille, Conseil Régional et Conseil Générale), ils leur ont envoyé la photocopie de la pétition afin que le CROUS trouve une solution pour nourrir le personnel et étudiants de la fac. Les autorités sont au courant mais aucune solutions n’est envisagées. Le doyen intervient durant l’AG est précise qu’il avait rencontré le directeur du CROUS et qu’une solution allait être mise en œuvre : ils vont implanter dans le périmètre du CROUS des Algeco qui seront opérationnel début Mai. Les repas seront acheminés d’Aix et à la rentré une partie de la salle du RU sera ré-ouverte (même si les cuisines seront encore en construction).
II – Résistance administrative : où en est-on ?
A U3 depuis Janvier : rétention des notes. Des jurys ont pourtant eu lieu, d’où cette question. Un bref état des lieux s’impose :
Semestre 1 : Quasiment aucuns jurys n’a eu lieu (voire aucun).
Semestre 3 : Tous ont eu lieu, hormis les MI, les SPI et 2 parcours en SPC.
Semestre 5 : Tous ont eu lieu sauf les MI et les SPC (1 parcours).
Action Possible :
· Option 1 : Les EC décident de rendre les notes mais en contre partie décident de ne pas être président de Jury pour le Bac.
· Option 2 : Rétention des notes jusqu’au vacance (minimum) et on communique cette action à la presse.
Vote : - Refus de participer aux jurys du Bac : P=46 C=1 A=0 NPP=13 (Seul les EC ont votés)
- Choix de l’option : Option 1 : P= 20 Option 2 : P=79 A=28 NPP=18
III – Actions et Votes.
Grève pour Demain : P=88 C=13 A=17 NPP=17
L’AG appelle à la manif demain : venu de Sarko & Co.
→ Mardi 7/04 : Visite de Sarkozy, Pecresse, Lagarde, Chatel et Falco à l’Arbois ( pour ceux qui y bosse prenez vos disposition !) à Supersonic Imagine, ainsi qu’au parc des sports de Venelle
2 RDV : - Gardanne à 10h pour le rassemblement
- Porte d’Aix à Marseille à 10h (on tourne en rond + cour hors les murs à l’intérieur…….)
PROCHAINE AG : MERCREDI 13H30 PASTEUR AVEC POUR ORDRE DU JOUR : LE BLOCAGE
lundi 6 avril 2009
ag de lundi 6 avril 2009
AMPHI PASTEUR 13H30
- actualités: réponse du gouvernement, actions en France
- résistance administrative: point sur la situation (rétention des notes, démission administrative, présidence de jury de bac, non remontée des maquettes de master au ministère).
- action de la semaine: labos morts, blocage deux jours consécutifs, ronde des obstinés
- vote de la grève des enseignements et des manips jusqu'au vacances d'avril
vendredi 3 avril 2009
mardi 24 mars 2009
ag du 23 mars 2009
Informations.
· Manif du Jeudi 19 Mars
A la fin de la manif’, 300 personnes environs ont décidé de retourner vers la Fac St Charles où devait avoir lieu une action et une AG. Ces personnes n’ont apparemment pas dégagé les voies de circulations assez vite au gout des CRS qui ont décidé la remise de la circulation. Assez énervés du fait de la lenteur et de la reformation d’un cortège en direction de St Charles, les CRS ont commencés à provoquer les manifestants : poussettes, agression verbales et physiques (n’ayons pas peur des mot !). Un de nos amis : Steve (thésard), voulant se mettre entre les CRS et sa copine afin que celle-ci ne soit pas trop brutalisée, se retrouve au sol, roué de coups, menotté, et placé dans une voiture de police qui remonte la rue de Rome en marche arrière à toute vitesse (....le code de la route aurait-il des exceptions que je n'ai pas apprises?). Vous pouvez voir la scène ici :
http://www.youtube.com/watch?v=LPU_T-xafms (allez y vite avant que la censure s’y mêle !!!!!!!!) ; qui a dit matraquage gratuit ?!!!
Il est a noter qu’un étudiant ayant voulu porter assistance à Steve pour essayer de l’extirper de ce « troupeau » c’est aussi fait embarqué par les CRS. Cas de violence policière illégitime, 5 Vs 1 et ceci à l’abri derrière une barricade de CRS.
Arrivé à Saint Charles, les manifestants ont crée un cortège jusqu'à l'évêché avec une banderole: "libérez nos camarades".
Le lendemain, la comparution immédiate qui rassemble une trentaine de personnes, donne un report du jugement au 22 mai, cela est notamment dû aux avocats et au soutient apporté par l’ensemble de la communauté universitaire donnant une meilleure présentation de Steve que celle d’un casseur réactionnaire comme les CRS voulaient le présenter.
Certains disent que ces altercations ne sont pas le fruit du hasard ; la manifestation étant pacifiste, pourquoi tabasser les gens ? et pourquoi tant de policiers à cette manifestation alors que durant des actions « plus radicale » que cette manif il n’y en avait pas, et que durant les anciennes manif il n’y a jamais eu de dégâts ?
Peut être est-ce là le fait que le gouvernement sait qu’il a perdu la lutte sur le fond et qu’il n’y a d’autres moyens pour essayer de s’en sortir que de faire croire que le mouvement est tenu par des radicaux violents afin d’entériner le mouvement.
Info dur le site de SLR : liste des action policières durant les manifs : http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2673
Vote de solidarité avec les interpellés + appel à la non violence durant les actions : Pour= 258 ; Abstention=6 ; NPPV=6.
· Masterisation
X. Darcos à écrit une lettre présenté comme un report de sa réforme avec un maintient pour la session 2010 MAIS (il y a toujours un mais) attention cela correspond en fait à un étalement de sa réforme : l’année de stage disparait et la forme reste la même pour 1 an. L’application de sa réforme se fera de manière progressive sur 2 ans.
En réponse à cela le CNU a posé comme modalité d’action : ‘TOUS DANS LA RUE LE 24/03’
Vote pour le soutient de cette modalité d’action : Pour= 223 ; Contre=2 ; Abstention=32 ; NPPV=13
· La ronde infinie des obstinés
Cette action a commencé aujourd’hui à 12h à Paris "en place de grève", c'est-à-dire sur le parvis de l'Hôtel de ville. http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gtIsJ77nS-Z2zjpdplS9Sh8dlATw et http://rondeinfinie.canalblog.com/
Le principe : jours et nuits, 30 à 40 personnes tournent en rond en silence tant qu’il n’y a pas l’abrogation de :
- La loi vis-à-vis des EC
- La suppression des postes
- La masterisation
- La casse des EPST
· CR du rassemblement des délégués de labo du 12 Mars.
Ce rassemblement à réunis 450 délégués + 100 tierces à la Sorbonne (Paris IV) au centre d’océanographie.
Il en est sortis que:
- Les ANR vont remplacer les postes statutaires par des CDD
- Une dés-UMR-isation -> le CNRS ne tutelle plus ces labos (à hauteur de 1 sur 5). Cela à pour conséquences de laisser le personnels dans le flou total (accès a la biblio annulée, financement…..). Chose surprenante, le CNRS n’est, la plupart du temps, au courant de cette désassociassions.
Proposition d’action :
- Boycott de soumission des projet ANR
- Démission des membres du comité national du CNRS (point rejeté après vote)
- Unanimité pour : un barrage afin d’éviter la mise en place des chaires
- Boycott à tout les niveaux administratifs (hormis pour le comité national du CNRS)
- Non remise des rapports quadriennaux à l’AERS
L’assemblée s’est proclamée Coordination Nationale des Labos en Lutte, celle-ci demande la démission de Valérie Pécresse ainsi que du DG du CNRS et de son secrétaire général. Cette coordination a par la suite voté le soutient des motions votés par le CNU puis a porté leur plate forme administrative au parlement.
Vote de l’AG.
· Demain (24 Mars) tractage devant la Fac afin d’informer d’un futur vote à bulletin secret accessible à tous les membres de la FST pour un jour de blocage (à décider) :
Pour= 143 ; Contre=3 ; Abstention=4
· Banalisation des cours mardi et jeudi après midi pour aller aux manifestation :
Pour= 139 ; Contre=2 ; Abstention=9
L’AG appel à la mobilisation pour les manifs à venir
Quelques dates.
Mardi 24 Mars : 14h à Aix – Rectorat pour la manif
Du 24 au 26 Mars, opération Université dans la ville : « Marseille raconté par ses EC » :
- Mardi 24 : Marseille, la ville, la mer… - départ 9h escalier de la Gare
- Mercredi 25 : Marseille à la TV - 17h30 à l’INA (Friche Belle de Mai)
- Jeudi 26 : Marseille-colonie, Marseille-coloniale - 13h entrée du Musée d’histoire de Marseille.
Sans oublier demain les cours sur la Cannebière. Pour cela je vous glisse le mail de Laurence d'Alifé-Martinez:
dimanche 22 mars 2009
manifestation, populaire ou policière?
Mais voilà, "TOUT" ne devait pas se passer aussi bien, la police ayant reçu l'ordre de provoquer les récalcitrants qui voudraient prolonger la manifestation de manière pacifique.
je m'explique, alors que nous restions à une centaine d'étudiants pour écouter un groupe de percussionnistes, la police nous pousse violemment (et non pas "nous rabat tranquillement")vers le bord de la voie publique, direction rue de Rome.
Nous décidons alors de manifester jusqu'à la fac St-Charles où se tenait l'AG éducation à 16h.
Mais voilà que la police assoiffée de violence brutalise un de nos amis et lui signifie qu'il n'est rien aux yeux des forces de l'ordre.... le message est bien passé et duex minutes plus tard il se retrouve roué de coups, menotté, et placé dans une voiture de police qui remonte la rue de Rome en marche arrière à toute vitesse (....le code de la route aurait-il des exceptions que je n'ai pas apprises?).
Arrivés à la fac nous signalons l'incident, et découvrons que deux autres personnes sont aussi dans ce cas.
Un cortège s'organise jusqu'à l'évêché avec une banderole: "libérez nos camarades".
le lendemain la comparution immédiate qui rassemble une trentaine de personnes, donne un report du jugement au 22 mai.
http://www.youtube.com/watch?v=LPU_T-xafms